Bruxelles sous la neige

En janvier dernier, mon escapade en solo à Istanbul n’était que le préambule d’une semaine à Bruxelles. J’étais venue célébrer les 40 ans de ma sœur Adeline, qui n’était pas au courant de ma venue. Adeline m’avait tellement émue lors de mon passage à la quarantaine (j’étais alors coincée en Chine), que je me devais d’être là pour elle. Néanmoins, la plus grosse surprise de mon séjour fut la neige, qui s’invita et s’installa bien comme il faut partout dans le pays en milieu de semaine. J’ai lu qu’il fallait remonter au 12 mars 2013 pour retrouver la même configuration hivernale que celle que nous avons connu cette année – je n’y étais pas, nous habitions alors à New Delhi. En dehors de l’épisode neigeux, ce fut une semaine fantastique, entourée de ma famille et des mes amis, pour des retrouvailles qualitatives et pleines de love, de super longues balades dans Bruxelles, de lunchs, de chocolats chauds et de dîners, toujours en belle compagnie, de bus nocturnes pour rentrer chez moi et zéro charge mentale au programme. J’ai aussi pris conscience que si je n’arrivais plus à lire, ce n’était pas parce que j’étais fatiguée, mais bien parce que j’avais besoin de lunettes ^_^ Je suis donc rentrée à Abu Dhabi munie de binocles, et ma vie – ma vue, c’est selon – a radicalement changé. Bref, 10 jours de bonheur absolu ❤

36 heures à Istanbul

Début janvier, à la faveur d’un voyage en Belgique pour célébrer les 40 ans de ma sœur, j’en ai profité pour m’échapper et m’arrêter 1 nuit à Istanbul. Seule. Je n’ai plus voyagé seule depuis juillet 2016 (je m’étais rendue au Népal, si ça vous intéresse, c’est par ici). Je ne m’étais pas non plus éloignée plus d’une nuit de mes enfants depuis avril 2019… Autant vous dire que rien que de prendre un avion sans enfant, c’était BOOOOOOOOOOOOON! Ne pas avoir à fourrer tout leur brol dans mon sac à main était très étrange. Ma liseuse, mes papiers, mon téléphone, mes écouteurs. Voyager léger. Bizarrement j’y ai pris goût, et je n’ai plus qu’une envie : réitérer l’expérience avant les 5 prochaines années ^_^

Vacances en Arabie Saoudite – Médine

Après AlUla, nous avons mis le cap sur Médine. Il y a des endroits que je garde dans un coin de ma tête, certains depuis très longtemps, grâce à des histoires, des récits, des lectures d’articles, de par mes études aussi, qui sont des petits rêves enfouis, et avec le temps, et cette drôle de vie, j’ai la chance, parfois, d’y mettre les pieds. Il y a par exemple eu Pondichéry (Inde, en 2004), Volubilis (Maroc, en 2005), Palmyre (Syrie, en 2011), Aksoum (Ethiopie, en 2012), Calcutta (Inde, en 2013), ou encore Xian (Chine, en 2021) que j’ai eu l’immense chance de découvrir. Ma liste, qui est encore longue, comptait également Médine (et la Mecque). Jusqu’à récemment, Médine était fermée aux visiteurs non-musulmans – désormais elle « accueille des millions de musulmans venus du monde entier pour leur voyage religieux, mais les musulmans comme les non-musulmans sont libres de découvrir les nombreuses attractions de Médine » [https://www.visitsaudi.com/fr/see-do/destinations/medina]

Vacances en Arabie Saoudite – AlUla

Petite sœur de Petra en Jordanie, AlUla est la destination émergente, constamment mise en avant par l’Arabie Saoudite (« Plus grand musée à ciel ouvert du monde », « Une destination glamour qui fait briller et étinceler vos yeux »). En effet, depuis 2019, le Royaume met les moyens pour attirer les touristes étrangers vers les vestiges antiques et médiévaux de cette région désertique, pourtant longtemps occultée par le régime wahhabite et dont la superficie équivaut à celle de la Belgique. Le discours est bien rôdé, l’expérience qui se veut exceptionnelle ne l’est pas (encore?)… Ce qui n’empêche pas AlUla de proposer un cadre naturel époustouflant de beauté, d’être un lieu de patrimoine culturel exceptionnel, abritant des sites archéologiques millénaires, des palmeraies, des paysages de désert tapissés de sable beige et de montagnes de grès ocre.

Vacances en Arabie Saoudite – Jeddah

Nous sommes partis en Arabie Saoudite pendant les vacances de fin d’année. Ce n’est a priori pas la première destination à laquelle on pense pour un voyage, et de fait, le pays c’est l’un des derniers pays du monde à s’être ouvert au tourisme. Nous y avons passé douze jours, et vu l’immensité de son territoire, nous avons privilégié l’ouest du royaume, en bordure de la Mer Rouge d’abord, à la découverte des vestiges nabatéens ensuite et enfin des sites religieux de Médine. Berceau et foyer spirituel de l’islam, l’Arabie Saoudite est riche en histoire, et nous a offert une superbe parenthèse inattendue, intéressante et variée.